Il était une fois... (2)

UNE HORRIBLE SEMAINE !

Voilà ce que j'ai pensé de ma première semaine à Berlin. Et pourquoi ?
Tout simplement à cause du CHOC CULTUREL et de la BARRIERE DE LA LANGUE. Voici les deux raisons, les deux points principaux qui vous posent toujours problème lorsque vous voyagez, notamment quand vous êtes seul.
Certes la barrière de la langue est une chose que l'on peut surmonter mais le choc culturel est autre chose. Comme son nom l'indique, c'est un choc, par conséquent il se peut que l'on ne s'en remette pas facilement. J'entends par là, qu'il se peut que l'on ne veuille plus voyager de sa vie.



Pour ma part, ça n'a pas était le cas, certes j'ai déprimé durant cette longue et pénible semaine, ce qui m'a valu de remettre en question, ma présence à Berlin et le choix de mon stage.

        



Voici les différentes raisons pour lesquels j'ai détesté cette semaine. Elles sont classées de la plus importante à la moins importante:
-Le logement. N'ayant trouvé mon stage qu'un mois avant la dead line. J'ai dû me dépêcher à trouver un appartement (plus d'information dans l'article "Logements et choses à faire en arrivant"). Mais malheureusement, arrivé à Berlin, je n'en avais pas. Donc la première solution à était l'auberge de jeunesse. Durant cette semaine, je suis allé dans deux auberges différentes. Là n'est pas le problème. Ce fût plutôt la sensation de ne pas être chez soi (car vous vivez dans un dortoir avec 5 personnes et tout simplement vous n'êtes pas à vos aises).
Le fait de ne pas avoir d'appartement, car c'est assez compliqué d'en trouver, à était pour moi, une vraie angoisse. Je ne saurais vous l'expliquer mais comme dit précédemment, je ne me sentais pas chez moi et d'un point de vue financier je ne pouvais rester éternellement dans ces "Youth Hostel".

        

Notes :
1ère Auberge : Jugendgästehaus am Zoo, dans le quartier de Zoologischer Garten, bon marché, bien située, dortoirs propres et calmes.
2ème Auberge : A&O Hostel, idem. Mais je vous le déconseille, car ils vous font tout payer, et ils sont très désagréables. 

-Etre loin de sa famille et ne pas avoir de points de repères, est assez troublant. Par la suite, c'est à nous de nous les créer. De plus, devoir se débrouiller seul alors que l'on à l'habitude d'avoir un soutien permanent par ses parents.
-Barrière de la langue. Ne parlant pas un mot d'allemand et ne maîtrisant pas l'anglais parfaitement, il m'a était difficile de communiquer. Donc rester toute une journée sans parler et être fermer sur soi-même à été très dur à encaisser sachant que je suis quelqu'un d'assez extraverti et qui à toujours quelque chose à dire. J'ai surtout ressenti cela avec mon stage.
-Mon stage à l'ICD. Je vous en détaillerai la structure dans l'article "Une O.N.G. pas comme les autres". Ce qui m'a mis dans cet état de stress et de dépression, était le fait que tout le monde dans cette société, parlaient l'anglais bilingue. Même les quelques français qui étaient présents. Donc vis à vis de l'intégration, c'était assez compliqué pour moi, je ne comprenais rien du tout à ce que l'on me racontait et je ne pouvais m'exprimer car mon niveau était trop mauvais. On se sent alors exclu dans ces moments là (quand quelqu'un raconte une blague et que tout le monde rigole sauf vous ou alors quand on vous parle et que vous ne pouvez pas répondre). Donc je ne parlais pas de la journée. De plus, le travail que l'on nous demandait d'accomplir n'était pas très stimulant et intéressant.
-Visiter. Etre seul dans une ville qui propose une telle diversité culturelle, notamment par ses monuments et ses musées, n'est pas chose agréable. Il est toujours préférable d'être à deux pour visiter, au moins on partage quelque chose. D'autant plus quand il fait froid et qu'il y a de la neige.

C'est pour ces diverses raisons que je me suis remis en question ainsi que ma présence en Allemagne. J'ai même hésité à rentrer en France et à rechercher un autre stage.



Heureusement que j'avais des personnes qui étaient derrière moi pour me soutenir et me réconforter. De plus, certains motifs m'ont persuadé de rester à Berlin :
-Financièrement, je ne pouvais pas me permettre de rentrer en avion en France et de repartir vers une autre destination.
-Plusieurs personnes me conseillaient de rester au moins jusqu'à la fin de la semaine.
-Personnellement, cela aller être une grosse déception pour moi-même car je suis quelqu'un de battant et je n'aime pas reculer devant l'adversité.
-La semaine suivante, mon ami Elvin Yedmel allait me rejoindre. Donc avoir une tête qui ne m'était pas inconnue était un soulagement et l'on pourrait visiter ensemble.

       

    



N.B : Retenez bien ceci. Ecoutez toujours les conseils de vos parents et de tous ceux qui ont déjà vécu une expérience à l'étranger. Pour deux raisons : Ils ont déjà ressenti ce que vous être en train de vivre (pour moi c'était le choc culturel et linguistique) et quand je pense que sans toutes ces personnes, je serais certes ailleurs et peut être dans un meilleur endroit. Mais je ne regrette pas de les avoir écouté et d'avoir suivi leur conseil, car voilà 2 mois que je suis à Berlin et que je m'éclate en rencontrant des gens que je n'aurais peut être jamais connus. Merci à vous !



Conseils :
-Ne jugez pas trop vite une ville et sa culture, ainsi que l'intérêt que vous leur portez que ce soit dès le premier regard, le premier jour ou la première semaine.
-Rester au moins une semaine afin de vous habituez à une multitude de nouveautés. Exemple : Dimanche 10 Janvier après une semaine passé à Berlin, j'étais au fond du rouleau et je ne souhaitais qu'une chose : "PARTIR". Je ne comprenais rien en anglais et la vie à Berlin ne me convenait pas. Mais je suis resté et dès le lundi en reprenant le travail. Magie ou je ne sais quoi mais je me sentais plus à l'aise que ce soit en anglais ou dans les autres problèmes que j'avais.
-Si ca ne marche pas, essayez d'y rester encore une semaine ou alors voyez avec vos enseignants pédagogiques ce qui ne va pas car ils sont là pour ça. Essayez de résoudre le problème sans non plus vous "bouffer" la vie, car il y a pire, croyez-moi.
-Par rapport au temps, à la température et au soleil qui se couche tôt, on s'y fait vite mais c'est vrai que ça peut nous amener à déprimer. Donc restez fort, ce n'est que passager.

   



CONCLUSION :

Cette semaine à était la plus horrible de ma vie. Mais je suis content de l'avoir vécue, ce n'est qu'une expérience de plus et je pourrai à présent partager cette dernière. Sans oublier qu'à partir de maintenant je serais capable de partir et de m'installer à l'étranger sans crainte car je saurai comment ça marche. Par conséquent, cela (tous les problèmes que j'ai régler seul) m'a permis de devenir réellement un homme autonome et responsable, et d'évoluer mentalement encore et toujours en ayant une vision différente de la vie.

P.S. : Je ne regrette rien.